La force mixte multinationale (FMM) opérant au Nigeria a signalé qu'au moins 300 militants de Boko Haram ont été tués à la périphérie du lac Tchad ces dernières semaines.
Dans un communiqué publié dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, Kamaruddin Adegoke, porte-parole de la La Force mixte multinationale, a déclaré que près de combattants islamiques avaient été tués lors de 30 rencontres distinctes au cours des dernières semaines, et que la CJTF (force civile de soutien à l'armée)) évaluait ses opérations pour préparer une prochaine phase critique.
Adegoke a précisé que les insurgés islamistes avaient de plus en plus recours aux engins explosifs improvisés (IED) et que les contre-mesures nécessaires avaient été prises.
Il a expliqué qu'"environ quatre ateliers des rebelles spécialisés dans la fabrication d'engins explosifs improvisés avaient été détruits au cours des opérations jusqu'à présent".
Adegoke a ajouté que plus de 52 000 combattants et leurs familles s'étaient rendus dans les zones de responsabilité opérationnelle de la Force multinationale interarmées.
Il a ajouté : "Au moins six soldats de la Force mixte multinationale et un membre de la force civile de soutien à l'armée (CJTF) ont été tués au cours des opérations, et de nombreux soldats ont été blessés."
Il convient de noter que la Force opérationnelle interarmées multinationale est un effort militaire conjoint mis en place par des pays dont le Cameroun, le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Bénin pour combattre le groupe islamique « Boko Haram » et le groupe « État islamique d'Afrique de l'Ouest » (ISWAP), qui menacent la stabilité de la région du lac Tchad.