La cour pénale d'Al-Anbar, une province sunnite située à l'ouest de l'Irak, "a condamné à la mort par pendaison quatre terroristes pour avoir fait exploser une voiture piégée à Ramadi", ville située à environ 120 km à l'ouest de Bagdad, a expliqué le Conseil dans un communiqué. De même source, les quatre hommes "travaillaient avec les gangs terroristes de l'État islamique", groupe jihadiste qui, s'il a été vaincu militairement, continue à entretenir des cellules et à perpétrer des attentats de façon sporadique en Irak.
L'attentat, commis en septembre 2020, avait blessé "trois membres des forces de sécurité et trois civils".
Cinq Irakiens condamnés à mort pour "terrorisme" ont été exécutés mardi 9 février dans la prison de Nassiriya (sud), ont indiqué des sources sécuritaires à l'AFP, une nouvelle série de peines capitales mises en œuvre dans l'un des pays qui exécute le plus au monde.
Pour ces cinq condamnés, la justice avait reçu un ordre d'exécution ratifié par la présidence. Cette signature est indispensable et a déjà été apposée sur plus de 340 condamnations pour "des faits criminels ou terroristes", selon des sources au sein de la présidence irakienne. Ces documents ont été signés depuis 2014, soit en quasi-totalité sous la présidence de Fouad Massoum, au pire de la percée du groupe jihadiste Etat islamique (Daech) en Irak. Mais les ratifications ont continué sous le mandat entamé en 2018 de Barham Saleh, connu pour être à titre personnel contre la peine de mort.
Si l'Irak a procédé en 2019 à plus d'une exécution sur sept dans le monde - soit 100 condamnés pendus en un an -, de récentes attaques meurtrières de l'Etat islamique contre des civils ou des militaires ont suscité une vague d'indignation parmi les Irakiens.
"Vengeance" Des dizaines d'entre eux ont déjà manifesté à Nassiriya pour réclamer davantage d'exécutions et la "vengeance" pour les familles des "martyrs" tués par des jihadistes.
Un attentat revendiqué par l'Etat islamique avait fait 32 morts fin janvier sur un marché très fréquenté de Bagdad, provoquant un choc au sein d'une population habituée à une relative tranquillité depuis la défaite militaire du groupe jihadiste dans le pays fin 2017. Peu après, des attaques ont fait plus d'une dizaine de morts dans les rangs de l'armée au nord de Bagdad, exacerbant les émotions dans le pays.
L'Irak a exécuté lundi 16 novembre 21 de ses ressortissants condamnés pour "terrorisme", ont indiqué des sources médicales et policières. Les 21 hommes, tous condamnés pour des faits de "terrorisme" récents ou remontant à plusieurs années, ont été pendus dans la prison centrale de Nassiriya (sud), l'unique couloir de la mort d'Irak.
Depuis l'annonce fin 2017 par l'Irak de la victoire contre l'Etat islamique (Daech), dernier avatar des jihadistes dans un pays secoué depuis une vingtaine d'années par attentats et insurrection sunnite radicale, les tribunaux irakiens ont ordonné des centaines de peines capitales.
C'est ensuite au président de la République, le Kurde Barham Saleh, de ratifier les décrets d'exécutions. Cela a encore été le cas pour les 21 condamnés de lundi, ont précisé les sources policières.
Ces peines, ainsi que des centaines de peines de perpétuité, ont été infligées à des Irakiens comme à des centaines d'étrangers -hommes et femmes- en vertu d'un code pénal qui prévoit jusqu'à la mort pour quiconque ayant rejoint "un groupe terroriste", que l'accusé ait combattu ou non dans ses rangs.
Jusqu'ici, aucun des étrangers de l'Etat islamique condamnés à mort n'a été pendu mais 11 Français et un Belge attendent actuellement leur exécution en Irak.
En 2019, l'Irak a exécuté 100 condamnés, soit près d'une exécution sur sept à travers le monde, selon Amnesty International.
Liste des articles publiés sur Frontlive-Chrono le lundi 18 mars 2019.
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Burkina Faso : 5 soldats tués dans deux explosions et un prêtre enlevé – Abonnés
Irak: Un jihadiste belge de l’Etat islamique condamné à mort – Abonnés
Pays-Bas : 3 morts et 5 blessés lors d’une fusillade dans le tramway d’Utrecht, photo du suspect publiée par la police – Lecture libre en raison de l’importance de l’actualité
ENGLISH
Burkina Faso: 5 soldiers killed in two explosions and a priest kidnapped – Subscribers
Iraq: Belgian IS fighter sentenced to death again – Subscribers
Netherlands: Netherlands: 3 dead and 5 wounded in a shooting on the Utrecht tramway, picture of the suspect published by the police- Free accessdue to the importance of the events – Updated constantly
DEUTSCH
Burkina Faso: 5 Soldaten bei zwei Explosionen getötet und ein Priester entführt – Abonnenten
Irak: Belgischer IS-Kämpfer zum Tode verurteilt – Abonnenten
Niederlande: 3 Tote und 5 Verletzte bei Schüssen in einer Straßenbahn in Utrecht, Foto des Verdächtigen von der Polizei freigegeben – Freier Zugang zu Frontlive-Chrono
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Burkina Faso: 5 soldaten gedood in twee explosies en een priester ontvoerd – Abonnees
Irak: Opnieuw Belgische IS-strijder ter dood veroordeeld – Abonnees
Nederland: 3 doden en 5 gewonden bij schietpartij op tram Utrecht, politie geeft foto vrij van verdachte – Doorlopende informatie – Gratis lezen wegens het belang van de actualiteit
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Нидерланды: Стрельба в голландском Утрехте: есть жертвы — Cегодня свободный доступ к сайту в связи с трагическими событиями