Identité des victimes :
-Djallo Gadjo. -Kalla Antoine. -Belinda Antoine. -Madeleine Antoine. -Zoubi Warda. -Viché Mangoché. -Ndarana Mangoche. - Modou Waziri. -Abou Raved. -Liman Malla. -Ngari Kaldapa. -Goni Oumar. -Boukar (Dan Malla).
L'État islamique revendique (voir revendication ci-dessous) avoir attaqué un navire de l'armée tchadienne sur le lac Tchad, "tuant quatre soldats tchadiens".
Le général de division Abadi Saïr Fadoul, gouverneur de la province du Lac a confirmé que « Dans la nuit de mardi à mercredi, une pirogue de l’armée tchadienne qui patrouillait dans la région du Lac, avait explosé en passant sur un engin explosif improvisé du groupe terroriste au niveau de l'île de papyrus ».
Le général parle de « quatre militaires tchadiens tués et seize autres blessés ». Il a ajouté que es victimes avaient été évacuées par hélicoptère à Ndjamena. Mais il ne confirme pas la revendication de l'ISWAP au sujet de la mort de militaires canadiens (voir le texte de la revendication ci-dessous). Il s'agit en fait d'une erreur d'une information yéménite qui a confondu Tchadien avec Canadien.
Depuis le début des exactions de Boko Haram et de l'ISWAP contre les pays riverains du Lac Tchad, c’est la première fois qu’une embarcation de l'armée est visée.
L'Etat islamique en Afrique de l'Ouest vise souvent les militaires pendant leurs patrouilles en posant des mines sur leur trajet.
ATT.E.B.
Au moins deux civils ont été tués et cinq autres enlevés dans une attaque perpétrée par des éléments du groupe terroriste Boko Haram dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
L'attaque a eu lieu dans le village de Woudal frontalier avec le Nigeria, fief de Boko Haram.
« Jeudi vers 22h40, plusieurs combattants de Boko Haram ont attaqué les villageois de Woudal. alors qu'ils dormaient. Les terroristes ont tués deux personnes âgées et ont enlevés cinq autres dont trois hommes et deux jeunes filles », a indiqué le commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM), le Général de brigade Bouba Dobekréo.
« Alertés, les militaires sont intervenus mais n'ont pas pu rattraper les assaillants», a-t-il ajouté.
Selon le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa, d'autres éléments de Boko Haram ont perpétré une attaque dans la nuit de jeudi à vendredi dans le canton Sandawadjiri situé dans l’arrondissement de Kolofata, département du Mayo Sava.
« Nous n’avons pas enregistré de pertes en vie humaine. Les combattants de Boko Haram ont seulement volé des denrées alimentaires », a-t-il souligné.
(Attention E.B.)
Deux soldats camerounais ont été tués dans une attaque attribuée au groupe terroriste Boko Haram, menée contre un poste militaire situé à l'Extrême-Nord du Cameroun, dans la nuit de samedi à dimanche 6 septembre, ont affirmé des sources sécuritaires.
« Plusieurs combattants de Boko Haram lourdement armés, ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 heure, le poste militaire de la Force Mixte Multinationale de Toufou, localité située aux monts Mandaras dans le département du Mayo Tsanaga dans l’Extrême-Nord », a souligné le général de brigade Bouba Dobkréo, commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM).
« Deux de nos militaires sont malheureusement tombés dans l’attaque et un autre a été blessé aux côtes. On déplore également du matériel militaire emporté par les assaillants », a-t-il ajouté.
D’après l’officier camerounais, les assaillants se sont repliés au Nigéria après l’attaque meurtrière.
En prenant l’initiative des attaques, les combattants de Boko Haram montrent qu’ils ont pu se reconstituer une logistique et entraîner suffisamment d’hommes. Une posture qu’ils avaient perdue depuis la fin de la grande offensive conjointe des États riverains du lac Tchad, il y a plusieurs mois.
Née dans le nord-est du Nigeria en 2009, l'insurrection de Boko Haram s'est, peu à peu, propagée à ses voisins camerounais, nigérien et tchadien, particulièrement dans la région du lac Tchad, située à la frontière entre ces quatre pays.
Les attaques terroristes, après une certaine accalmie, se sont de nouveau intensifiées à partir de 2019. Début mars 2020, l'armée tchadienne a lancé une vaste offensive, à laquelle se sont rejoints par la suite les armées nigériane et nigérienne.
Près de 1000 combattants de Boko Haram avaient été tués dans les combats selon le président tchadien, Idriss Deby.