Identité des victimes :
-Djallo Gadjo. -Kalla Antoine. -Belinda Antoine. -Madeleine Antoine. -Zoubi Warda. -Viché Mangoché. -Ndarana Mangoche. - Modou Waziri. -Abou Raved. -Liman Malla. -Ngari Kaldapa. -Goni Oumar. -Boukar (Dan Malla).
ATT.E.B.
Au moins deux civils ont été tués et cinq autres enlevés dans une attaque perpétrée par des éléments du groupe terroriste Boko Haram dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
L'attaque a eu lieu dans le village de Woudal frontalier avec le Nigeria, fief de Boko Haram.
« Jeudi vers 22h40, plusieurs combattants de Boko Haram ont attaqué les villageois de Woudal. alors qu'ils dormaient. Les terroristes ont tués deux personnes âgées et ont enlevés cinq autres dont trois hommes et deux jeunes filles », a indiqué le commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM), le Général de brigade Bouba Dobekréo.
« Alertés, les militaires sont intervenus mais n'ont pas pu rattraper les assaillants», a-t-il ajouté.
Selon le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa, d'autres éléments de Boko Haram ont perpétré une attaque dans la nuit de jeudi à vendredi dans le canton Sandawadjiri situé dans l’arrondissement de Kolofata, département du Mayo Sava.
« Nous n’avons pas enregistré de pertes en vie humaine. Les combattants de Boko Haram ont seulement volé des denrées alimentaires », a-t-il souligné.
(Attention E.B.)
Deux soldats camerounais ont été tués dans une attaque attribuée au groupe terroriste Boko Haram, menée contre un poste militaire situé à l'Extrême-Nord du Cameroun, dans la nuit de samedi à dimanche 6 septembre, ont affirmé des sources sécuritaires.
« Plusieurs combattants de Boko Haram lourdement armés, ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 heure, le poste militaire de la Force Mixte Multinationale de Toufou, localité située aux monts Mandaras dans le département du Mayo Tsanaga dans l’Extrême-Nord », a souligné le général de brigade Bouba Dobkréo, commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM).
« Deux de nos militaires sont malheureusement tombés dans l’attaque et un autre a été blessé aux côtes. On déplore également du matériel militaire emporté par les assaillants », a-t-il ajouté.
D’après l’officier camerounais, les assaillants se sont repliés au Nigéria après l’attaque meurtrière.
En prenant l’initiative des attaques, les combattants de Boko Haram montrent qu’ils ont pu se reconstituer une logistique et entraîner suffisamment d’hommes. Une posture qu’ils avaient perdue depuis la fin de la grande offensive conjointe des États riverains du lac Tchad, il y a plusieurs mois.
Née dans le nord-est du Nigeria en 2009, l'insurrection de Boko Haram s'est, peu à peu, propagée à ses voisins camerounais, nigérien et tchadien, particulièrement dans la région du lac Tchad, située à la frontière entre ces quatre pays.
Les attaques terroristes, après une certaine accalmie, se sont de nouveau intensifiées à partir de 2019. Début mars 2020, l'armée tchadienne a lancé une vaste offensive, à laquelle se sont rejoints par la suite les armées nigériane et nigérienne.
Près de 1000 combattants de Boko Haram avaient été tués dans les combats selon le président tchadien, Idriss Deby.
(Attention E.B.)
Au moins neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans une série d’attaques, attribuées à l’organisation jihadiste Boko Haram, menées dans la nuit de lundi à mardi dans la région de l’Extrême nord du Cameroun.
Ces attaques ont été confirmées mardi matin par des sources militaires et locales.
L’attaque la plus meurtrière a eu lieu à Kouyapé, un village camerounais situé près du Nigéria, suite à l’activation d’une charge explosive par un terroriste, tuant 6 personnes et blessant 7 autres.
« Vers 1 heure (heure locale, TU+1), des combattants de Boko Haram ont lancé une attaque contre le village Kouyapé situé dans le canton de Kolofata. Quand les islamistes ont constaté l’arrivée de l’armée, l’un d’eux a déclenché une charge explosive tuant six civils et blessant sept autres », a précisé le gouverneur de la région, Bakari Midjiyawa.
« Un membre de Boko Haram a été neutralisé et du matériel de guerre récupéré », a-t-il ajouté.
Dans la même nuit de lundi à mardi, « vers 23 heures, un autre groupe de Boko Haram a perpétré une attaque contre le village Talakatchi dans le canton Mayo Moskota tuant deux civils et blessant un militaire », a affirmé le commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale de lutte contre Boko Haram, le général Bouba Dobkréo.
Cet officier de l’armée camerounaise ajoute, par ailleurs, que des éléments de la Force Mixte Multinationale (FMM) « en mission de ravitaillement, sont tombés dans une embuscade de Boko Haram à Wulgo » département du Logon et Chari dans la zone du Lac Tchad.
Le bilan fait état d’«un militaire nigérian de la FMM tué, un soldat nigérian blessé et trois militaires camerounais blessés ».
Le groupe terroriste Boko Haram, dont le nom signifie « Le livre (book) est péché », est né dans le Nord-est du Nigéria et a essaimé dans plusieurs pays voisins, dont le Tchad, le Niger et le nord du Cameroun.
Depuis 2014, ce groupe a fait des ravages dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, commettant des attaques qui sont souvent menées sans discernement ou qui visent délibérément les civils.
Ces attaques ont consisté en des attentats-suicide dans des lieux publics où des foules se rassemblent, tels que marchés, mosquées, églises, écoles, camps pour personnes déplacées et gares routières; des enlèvements, notamment de femmes et de filles; et des pillages et destructions systématiques de biens.
« Les violences commises par Boko Haram au Cameroun ont forcé plus de 322 000 personnes à s’enfuir de leurs domiciles depuis 2014 », a souligné l’ONG Human Rights Watch dans son rapport du 25 août 2020.