Une attaque au missile a visé la base aérienne de Balad, qui héberge les forces américaines dans le nord de l'Irak, jeudi soir 17 mars 2022.
L'agence de presse Shafaq a cité une source de sécurité disant qu'"au moins cinq missiles lancés depuis des villages sur les rives du Tigre dans le district de Khalis, gouvernorat de Diyala, ont atterri sur le flanc nord de la base de Balad".
La source a souligné que "le bombardement a causé des dégâts matériels, mais aucune victime n'a été enregistrée".
De son côté, le site Sky News a indiqué que huit roquettes Katyusha étaient tombées à proximité de la base.
La base de Balad est une base de l'armée de l'air irakienne située près de Balad, dans le triangle sunnite, à 64 km au nord de la capitale irakienne, Bagdad.
La base comprend les forces militaires irakiennes et une unité de l'US Air Force spécialisée dans la formation sur les avions F-16.
Il est à noter qu'en janvier dernier, la cellule irakienne des médias de sécurité avait annoncé avoir déjoué une tentative de cibler la même base avec trois drones.
Les quartiers généraux et les bases qui hébergent les forces américaines et la coalition internationale en Irak sont soumis à des attaques sporadiques de la part de milices chiites pro-iraniennes.
Dimanche dernier, Erbil a été bombardée par 12 missiles balistiques provenant de l'extérieur de l'Irak. Les missiles ont explosé près d'un quartier proche du consulat américain, sans faire de victimes, selon l'agence antiterroriste de la région.
Plus tard, le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique d'Iran (CGRI a revendiqué, dans un communiqué, l'attaque, et déclaré qu'elle avait visé une base du "Mossad" israélien.
Au cours des derniers mois, Washington a retiré une grande partie de ses forces en Irak, laissant un petit groupe qui assure des missions de formation. C'est ce que le président américain Joe Biden a confirmé lors de sa rencontre avec Al-Kazimi à Washington en juillet 2021, après avoir signé officiellement un accord mettant fin à la mission de combat américaine dans le pays d'ici la fin de 2021, 18 ans après son entrée en Irak.
Actuellement, il y a moins de 2 500 soldats américains en Irak, et leurs tâches avec les forces de la coalition internationale se concentrent sur la lutte contre les restes de l'Etat islamique.