L'Armée nationale somalienne (SNA) a confirmé que l'armée, avec le soutien de la Mission de l'Union africaine, a tué un combattant de haut rang du groupe islamiste Shabab et arrêté deux autres dans la région de Moyenne Shabelle.
Abshir Mohamud, commandant de la SNA pour l'unité 3, a déclaré à la radio militaire que l'armée avait infligé des pertes aux islamistes lors d'une opération planifiée le long de la route reliant les villes de Balad et de Jowhar dans le sud de la Somalie dimanche 18 avril 2021.
«Nos forces ont tué un haut commandant Shabab, qui était chargé de planter des mines terrestres dans la région de Moyenne Shabelle», a déclaré Mohamud.
Il a ajouté que les forces avaient également tué le garde du corps du combattant et appréhendé deux autres hauts dirigeants Shabab dans l'opération.
«Un certain nombre de combattants d'al-Shabab ont été capturés et remis à la police somalienne pour des enquêtes complémentaires», a déclaré la Mission de l'Union africaine (AMISOM) dans un communiqué.
Selon le communiqué, l'opération visait à assurer la libre circulation des Somaliens sur la principale route d'approvisionnement de Mogadiscio-Jowhar.
Les partenaires humanitaires des autorités somaliennes ont déclaré que les combattants d'Al-Shabab restreignaient la circulation des personnes et contrôlaient les routes d'approvisionnement vers la plupart des zones reconquises par les autorités somaliennes.
Les forces gouvernementales somaliennes ont récemment intensifié leurs opérations contre al-Shabab dans les régions du sud, mais les militants contrôlent encore certaines zones rurales de ces régions, menant des embuscades et plantant des mines.
Les troupes de l'Union africaine effectuent régulièrement des patrouilles et escortent des véhicules transportant des secours humanitaires et participent à des opérations de combat contre al-Shabab pour sécuriser les principales routes d'approvisionnement.
Les affrontements entre les forces gouvernementales et les combattants d'Al-Shabab dans la région sud ont commencé en août 2011 lorsque les militants ont été expulsés de la capitale Mogadiscio.